Huit personnes ont été interpelées et placées en garde à vue et dix-sept autres été entendues librement dans le cadre d'un démantèlement d'un trafic de stéroïdes anabolisants qui se tenait dans plusieurs salles de sport des Ardennes et de la Meuse.
L'enquête avait démarré fin août 2023 dans plusieurs salles de sport de la Meuse et des Ardennes. L’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) aidé par la brigade de recherches de Verdun a permis de "matérialiser le trafic" et d'identifier les mis en cause.
Les mis en cause seront rapidement suspectés d'importer en quantité importante ces «produits illicites» depuis l'Inde, la Chine ou l'Amérique du Nord, et de les faire entrer «depuis la Bulgarie et la République Tchèque», selon le parquet. Les produits étaient ensuite écoulés, «directement ou par l'intermédiaire de revendeurs» dans des salles de sport, ou en utilisant les réseaux sociaux et les messageries sécurisées.
L'équivalent de 40.000 euros de marchandises ont été saisis lors des perquisitions menées par les autorités, Parmi ces substances, il y a de la testostérone, de la tremblodone, de la drostanolone, de l'oxandrolone ou encore du clenbuterol, des produits connus dans le monde du sport et qui servent à augmenter la masse musculaire par exemple.
À l'issue des gardes à vue, cinq trafiquants se sont vus notifier une convocation devant le tribunal correctionnel de Verdun, et une dizaine de personnes impliquées «à un moins niveau» se sont vues remettre une convocation pour «mise en œuvre d'une alternative aux poursuites», a indiqué le parquet de Verdun.
(AFP)