Moselle : un CPE condamné à deux ans avec sursis pour détention d’images pédopornographiques

Moselle : un CPE condamné à deux ans avec sursis pour détention d’images pédopornographiques
L'homme possédait chez lui pas moins de 2500 photos et vidéos à caractère pédopornographiques.
Ecrit par Marco M leLundi 15 juillet 2024 - 07:15

Le tribunal correctionnel de Metz a tranché. Le conseiller principal d’éducation (CPE) d’un collège mosellan a été condamné vendredi à deux ans d’emprisonnement avec sursis pour détention, enregistrement, consultation, importation d’images à caractère pédopornographique.

L’homme de 54 a désormais l’interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs. Il doit également se soumettre à une injonction de soins ainsi que son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles. Seule ombre au tableau pour les quatre plaignants : la juridiction l’a relaxé du chef d’accusation de corruption sur mineur de moins de 15 ans.

Le parquet avait requis lors de l’audience mardi trois ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis.

Un homme qui travaillait à l’Éducation nationale depuis 2001

En janvier 2021, plusieurs collégiens décrivent leur malaise et dénoncent déjà son comportement : le CPE aurait tenu, pendant une conversation avec eux, son sexe en érection à travers son pantalon. À ce moment, le rectorat effectue un premier signalement auprès du parquet.

Les enquêteurs de la gendarmerie de Sarrebourg découvrent que le CPE se comporte depuis son arrivée au collège de façon plutôt tendancieuse avec les élèves. Des parents se sont plaints de sa proximité avec leur fils: celui-ci a affirmé s'être retrouvé une quinzaine de fois seul dans son bureau sans motif valable. Des collègues notent son intérêt pour la vie intime des élèves ainsi que la présence de photos de mineurs dans son téléphone.

Lors d'une perquisition chez lui, les enquêteurs découvrent 2.340 images et 158 vidéos pédopornographiques. Dans son téléphone, des photographies de jeunes garçons, prises manifestement à leur insu, comme dénoncé par ses collègues.

Devant le tribunal correctionnel, il a principalement reconnu sa proximité avec les élèves, qui "pouvait être professionnellement gênante", et la détention de fichiers pédopornographiques, qu'il juge aujourd'hui "honteuse". Mais il promet: "Je ne me projetais pas dans des relations avec des mineurs".

Visé par plusieurs procédures

Il n’avait jamais été condamné auparavant. Et ce, bien qu’il ait été visé par plusieurs procédures : en 2015, il avait été entendu pour avoir, entre autres, invité des enfants à visionner des films dans sa résidence, en 2003 il avait été mis en examen pour des faits de viol par personne ayant autorité, procédure qui s’était soldée par une ordonnance de non-lieu du juge d’instruction de Meaux.

(AFP)

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