Fameck : deux adolescents interpellés pour des alertes à la bombe dans leur lycée

Les deux adolescents soupçonnés d'être à l'origine d'alertes à la bombe ont été interpellés lundi à Fameck
Publié le 12/06/2024 à 04:50
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Fameck : deux adolescents interpellés pour des alertes à la bombe dans leur lycée

Deux adolescents de 14 ans auteurs de fausses alertes à la bombe dans le lycée Saint-Exupéry de Fameck ont été interpellés lundi et seront convoqués devant la justice le 8 octobre, a annoncé mardi le procureur de la République de Thionville.

Dans l'attente de leur jugement, ils sont astreints à un couvre-feu entre 22H00 et 06H00 du matin, et devront «effectuer une mesure de réparation confiée à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ)», a précisé le procureur Brice Partouche dans un communiqué.

Après leur présentation à un magistrat du parquet et à un juge des enfants, ils ont été convoqués en justice pour «divulgations de fausses informations de façon à faire croire à une destruction dangereuse» et «menaces de mort», les faits ayant été commis entre le 19 avril et le 14 mai.

Les deux mis en cause étaient scolarisés dans l'établissement, le lycée Saint-Exupéry de Fameck. Ils «utilisaient un compte Instagram pour contacter les élèves du lycée et annoncer de fausses alertes à la bombe», explique le magistrat. «Plusieurs» alertes à la bombe avaient entraîné l'évacuation du lycée au premier semestre.

Ils avaient «utilisé des outils d'anonymisation, tels que des VPN, et disposaient de bonnes connaissances informatiques», relève Partouche, mais «la section de recherches de Metz et la compagnie de gendarmerie départementale de Thionville sont parvenues à retracer l'origine des messages»«La gendarmerie nationale estime son préjudice à 20.000 euros» avec «les coûts d'évacuation, l'intervention des forces de l'ordre, des démineurs et de leurs chiens», a encore précisé Partouche.

Les deux adolescents encourent trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. Le procureur a par ailleurs «rappelé et souligné que toutes les fausses alertes donneront lieu à des enquêtes systématiques en utilisant toutes les techniques numériques avancées à disposition des officiers de police judiciaire», notamment en cette période d'examens.

(AFP)